Gabriel Lévy
Vous le savez, nous avons des contentieux avec la commune d’Aubagne. Les résultats électoraux de dimanche nous incitent à tancer, de nouveau, les alliés et les amis de l’exécutif actuel.
En effet, nous sommes confondus par le fait que les tenants du Front de Gauche dirigent cette ville (ainsi que d’autres), alors que les résultats d’hier montrent que cette coalition est pourtant nettement minoritaire : 18,67 % des suffrages exprimés. Ils sont quatrièmes dans le cœur des aubagnais, et leurs compagnons de route les plus fidèles les dépassent (21,06 %), tandis que le total, avec leurs supplétifs (5,68 %), ne leur accorde pas la majorité.
Certes, on ne peut comparer l’élection présidentielle avec une élection locale. Nous nous étions déjà exprimés sur cette apparente anomalie, en invoquant la notion ancienne de « communisme municipal », notion selon laquelle les électeurs votaient pour une gestion locale qu’ils considéraient bonne et s’en détournaient pour des élections nationales.
Les nombreux recours que nous formons devant la justice administrative, infirment les « vertus » de cette « bonne gestion », au moins sur les points que nous contestons.
Des élus minoritaires, « dominateurs et sûrs d’eux», ne se plient même pas aux décisions de justice et les appels faits à leurs alliés pour les prier de faire respecter la loi et épargner à la commune des dépenses inutiles de justice, sont restés vains. Pourtant, nous n’en demandions pas plus. Ces alliés sont-ils plus naïfs que l’enfant du conte d’Andersen ?