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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 19:41

Gabriel Lévysauver l'euro

 

Dans un article du 8 août 2011, nous rappelions le titre du journal le Monde paru la veille : « Nicolas Sarkozy joue son quinquennat sur le sauvetage de la zone euro ». Nous présagions que nous ne sauverions ni M. Sarkozy, ni l’euro, ni les contribuables français, sachant une fois pour toute – car c’est si souvent oublié - que le destin de notre pays est suspendu à celui de ses contribuables.


En effet, nous estimions que le chef d’état de l’époque se comportait dans l’Euroland, comme un joueur malchanceux dans un casino, misant nos impôts de façon compulsive, persuadé que le prochain coup serait le bon. Nous craignons que le nouveau président ne l’ait déjà remplacé à la table et surtout que le « pot » ne cesse de s’agrandir pour d’autres pays.


La Grèce a coûté aux contribuables français plus de 50 milliards d’euros (Le Figaro du 22/02/2012), soit plus de la moitié de notre déficit annuel. Certes, les gouvernants soutiendront que le décaissement de cette somme s’étale sur un peu plus d’une année. Toutefois, l’argument manque de pertinence car il signifie qu’il ne s’agit plus seulement d’aider un ami dans une mauvaise passe occasionnelle, mais de l’entretenir en permanence.


Profanes, nous observions néanmoins l’incohérence consistant à remettre aux dirigeants de la Grèce ces sommes colossales, dans l’espoir de désintéresser, ou au moins de calmer, ses créanciers aux premiers rangs desquels nos banques. Nous nous interrogions sur la raison qui poussait les dirigeants français à utiliser des intermédiaires, autant de gouvernements accusés d’avoir triché sur la présentation de leurs comptes, sans cesse remis en cause par leurs propres électeurs, au lieu de désintéresser directement nos banques.


Sauver l’euro ou sauver les Français ? Nous sommes toujours persuadés que la politique de nos gouvernants n’est pas la meilleure possible. L’alternative ne se pose pas aussi durement car, d’une part, la faillite officialisée de la Grèce ne nuirait pas à l’euro mais au contraire le conforterait en éliminant les scories, et d’autre part, son abandon permettrait à la fois la relance de ce pays grâce à son accès à la concurrence, ainsi que la relance pour notre pays désormais délesté du poids de la dette étrangère.

Parions que les évènements donneront raison aux thèses des contribuables et non à celles des princes qui nous gouvernent (si mal !).


Profanes encore, nous observions aussi l’incohérence qui consisterait à mutualiser la dette des états européens en alimentant des organismes supranationaux tels que le Fond monétaire européen et le FMI, afin que ces derniers prêtent aux banques, à des taux bas, des sommes qu’elles nous prêteraient ensuite à un taux plus élevé ou qu’elles prêteraient à d’autres pays que le nôtre.


En 2011, la France devait 1 646 milliards d’euros dont 1 286 par l'Etat lui-même, 156 par les administrations locales (régions, départements, communes), et 191 par les administrations de sécurité sociale (assurance maladie, caisse nationale d'assurance vieillesse), et enfin 11,6 milliards pour les organismes divers d'administration centrale (établissements et agences dépendant de l'Etat).


Or, un tiers de notre dette est précisément emprunté à nos propres banques et nos sociétés de crédit, et 20 % aux compagnies d'assurance. Elles nous prêteraient alors notre propre argent. Incohérent !


La solidarité entre les états ? Nous n’en avons jamais manqué puisque les sommes que nous empruntons à ces banques, nous confèrent le titre de contributeur positif du budget de l’Europe (1,6 milliards). La générosité ? Nous avons fourni, grâce à l’Aide Publique au Développement (APD) 8,6 milliards d’euros en 2010 aux pays défavorisés, sans tenir compte des fonds offerts également à ces pays par nos collectivités locales dans le cadre de la coopération décentralisée, ni des dons à la Tunisie, à la Côte d’Ivoire, à la Libye…


Tant de dépenses avec un argent que nous n’avons pas.

 

 

 

 

 

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