Gabriel Lévy
Des élections auront lieu prochainement pour élire des représentants à l’un des nombreux machins de la République Française : les conseils départementaux. On appelle cela le « mille-feuille », ce qui est plus délicat que le Mac Do, surtout si l’une des couches est du fromage.
Chacun sait que notre pays compte le plus grand nombre d’élus (plus de 600.000) et chacun sait aussi que cette inflation d’élus a un coût.
Les candidats sont dans leur rôle quand ils promettent ce qu’ils ne sont pas sûrs de tenir, et les contribuables dans le leur quand ils s’époumonent à demander des économies. … Et puis le temps passe jusqu’aux prochaines consultations électorales et chacun continue dans son registre : l’élu (allogène) que nous avions invité, oubliant ces rôles respectifs, s’insurge du harcèlement des élus par les associations de contribuables, d’autres nous suggèrent de « les joindre pour apprendre comment se passer d’eux ».
Et pourtant des choses ont changé : nous n’avons plus fait de recours auprès de la justice administrative parce que nos élus locaux ne se préoccupent pas, comme les précédents de politique étrangère partisane, mais du bien-être de ceux qui les ont élus. Utilisant les moyens modernes de communication, ils ne manquent pas de rendre des comptes… et nécessité fait loi, ils mettent en place des économies drastiques.
A se demander si les élus locaux ne méritent pas plus nos suffrages que les élus nationaux. Leur proximité les rend moins sourds.
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